Travailler plus pour ne pas voir sa retraite complémentaire amputer : voilà la principale mesure décidée par les organisations syndicales et patronales pour renflouer les caisses de l'Agirc et de l'Arrco. Après plus de huit mois de négociations, la délégation patronale (Medef, ) et trois syndicats (CFDT, CFE-CGC et CFTC) ont finalement validé, ce vendredi 30 octobre, l’accord visant à renflouer les caisses des retraites complémentaires de l’Agirc (régime complémentaire des cadres) et de l’Arrco (tous les salariés). Un coefficient de solidartié
Principale mesure de ce texte : l’instauration d’un bonus-malus. Applicable au 1er janvier 2019, ce « coefficient de solidarité » concernera tous les assurés remplissant les conditions de taux plein au régime de base et décidant de partir à l’âge légal de retraite (62 ans). Durant trois ans, ces nouveaux retraités verront ainsi leur retraite complémentaire (qui vient en complément de la retraite versée par la Sécurité sociale) amputer de 10%, avant d’obtenir un taux plein à 65 ans. En revanche, ceux qui décideront de travailler 4 trimestres en plus de la durée requise pour percevoir une retraite de base sans décote, ne seront pas concernés par cette mesure. Un bonus de 10% sera même attribué sur les pensions complémentaires des assurés qui cotiseront 8 trimestres au-delà de la durée de cotisation. Autant dire qu’il s’agit là d’une incitation à travailler plus longtemps. Une fusion des deux régimes
Au total, l’ensemble des mesures instaurées par l’accord Agirc-Arrco permettrait d’économiser 6,1Md€ d’ici 2020 sur les comptes des deux régimes. A noter que ce texte prévoit, qu’à partir de 2019, un régime unifié issu de la fusion de l’Agirc et de l’Arrco soit créé.
Source : www.argusdelassurance.com>> Retour à la liste des news |